Nous avons vu à quel point ces lieux offrent des espaces de travail, de création, de rencontre et de partage pour les habitant·es des zones urbaines, péri-urbaines et rurales.

Mais comment garantir la pérennité de ces initiatives, qui reposent souvent, disons-le, sur des financements précaires et des statuts juridiques complexes ? Comment éviter que ces lieux, pourtant si précieux pour les communautés qu'ils rassemblent, ne disparaissent faute de moyens ou de soutien politique ?

LES INVITÉ·ES :

  • Jean-Pierre Burger et Gautier Raguenaud de Bliiida (Metz,57) pour comprendre, à travers leur expérience, les enjeux de la pérennisation des tiers-lieux et les pistes à explorer pour assurer leur avenir.

POUR ALLER PLUS LOIN :
Le parcours d'accompagnement du Réseau Tiers-lieux en Grand Est

Chapitre : Achat du bien immobilier

Vous l’avez compris, un tiers-lieu, à quelques exceptions près, c’est avant tout un lieu.
Ceux qui font tiers-lieu sont très rarement propriétaires des locaux qu’ils occupent. C’est toutefois une possibilité, à travers la création d’une SCI, Société Civile Immobilière, ou dans le cas de Bliiida, la création d’une SCIC, Société coopérative d’Intérêt Collectif. Nous leur avons demandé à quelles étaient les raisons de vouloir acheter le bâtiment, au delà des relations difficiles avec leur actuel bailleur.

Au delà de la gestion locative gérée par un tiers, Bliiida se retrouve face à des enjeux de rénovation du bâtiment, dans une démarche d’économie d’énergie. En vue d’investir dans la rénovation du bâtiment, l’association a finalement choisi de se structurer en SCIC, société coopérative d'intérêt collectif pour racheter le bâtiment à l’actuel bailleur.